Communiqué de presse

Common Cause répond à la décision de la FCC contre Sinclair

Hier, la Commission fédérale des communications a annoncé une amende civile de 1448 millions de livres sterling contre Sinclair Broadcasting Group, le deuxième plus grand conglomérat médiatique du pays. L'amende fait partie d'un décret de consentement mettant fin à trois enquêtes, dont une où la FCC se demandait si Sinclair avait fait de fausses déclarations et manqué de franchise dans sa tentative d'acquérir Tribune Media Company.

Hier, la Commission fédérale des communications a annoncé une amende civile de 1448 millions de livres sterling contre Sinclair Broadcasting Group, le deuxième plus grand conglomérat médiatique du pays. L'amende fait partie d'un décret de consentement mettant fin à trois enquêtes, dont une où la FCC se demandait si Sinclair avait fait de fausses déclarations et manqué de franchise dans sa tentative d'acquérir Tribune Media Company.

Déclaration de Michael Copps, conseiller spécial de Common Cause et ancien commissaire de la FCC

« Nous félicitons la FCC d’avoir pris des mesures coercitives contre Sinclair. Mais l’amende infligée équivaut à une tape sur les doigts pour un conglomérat qui a l’habitude de contourner les règles de la FCC et de poursuivre des stratégies d’acquisition qui se moquent des limites de propriété des radiodiffuseurs. La fausse déclaration et le manque de franchise sont des allégations graves pour tout radiodiffuseur, et encore plus pour celui qui continue à repousser les limites des structures de propriété imposées par la Commission. Ces limites de propriété sont en place pour une raison : empêcher une entité de posséder trop de médias sur un marché donné. Les ondes appartiennent au public et doivent refléter la diversité des voix dans notre démocratie.

« Un jugement de consentement ne suffit pas à résoudre les allégations concernant les fausses déclarations et le manque de franchise de Sinclair – des questions qui touchent au cœur de la question de savoir si le diffuseur est apte à détenir des licences. La FCC aurait dû tenir une audience complète pour examiner ces allégations plutôt que de rendre un jugement de consentement en coulisses. La clôture de l’enquête sur Sinclair ne devrait pas fermer la porte à l’examen d’une entreprise dont les demandes de renouvellement de licence seront bientôt soumises à l’examen de la FCC. Le public devrait avoir toute possibilité de se prononcer sur ces demandes de renouvellement, et la Commission doit veiller à ce que Sinclair ne viole aucune de ses règles. »

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